Véhicules d’occasion et vignettes anti-pollution : comment choisir ?

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Nous sommes aujourd’hui nombreux à nous tourner vers les véhicules d’occasion au moment de changer de voiture. Cependant, certains modèles sont responsables en grande partie des fortes émissions de gaz à effet de serre qui dégradent l’environnement. Il est donc conseillé de prêter attention aux vignettes anti-pollution lors de l’achat de votre voiture d’occasion. Nous vous présenterons ici les critères à prendre en compte pour orienter votre choix.

Spécificités entre véhicules d’occasion essence, diesel et hybride

Plus de deux millions de véhicules de seconde main sont vendus en France chaque année. Si vous envisagez vous aussi d’acheter une voiture d’occasion, vous pouvez vous rendre sur www.lacharrette1807.fr où vous trouverez un large choix de voitures de toutes marques. Lors de l’achat, le premier critère à prendre en compte est donc le type de moteur.

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Le moteur à essence

Le moteur à essence est moins bruyant que le diesel et moins cher à l’achat comme à l’entretien. Il est aussi moins lourd et donc adapté pour les conduites sportives. Pour les courts trajets et les déplacements urbains, le moteur à essence est un allié fidèle. En revanche, il convient moins bien aux grandes distances, car il consomme davantage de carburant et son moteur s’use plus vite.

Elle émet par ailleurs plus de particules fines que de CO2 dans l’atmosphère. Ces véhicules ne pourront donc pas circuler partout en France sans vignettes anti-pollution.

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Le moteur diesel

Adapté aux longs trajets, le moteur diesel a l’avantage d’être plus robuste et plus résistant à l’usure. Si vous êtes un gros rouleur (en moyenne 25 000 km par an), un véhicule d’occasion diesel vous conviendra très bien. De plus, il est moins énergivore que le moteur à essence.

En revanche, il est plus lourd, moins rapide et un peu plus bruyant. Il coûte également plus cher à l’achat. Il reste toutefois un bon allié au quotidien, et il sera intéressant d’acquérir un modèle performant après votre recherche sur les vignettes anti-pollution.

vignettes anti-pollution

Le moteur hybride

Le moteur hybride dispose d’une bonne marge de manœuvre en matière de consommation, car il est équipé d’un double moteur : essence et électrique. En dessous de 50 km/h, le véhicule est propulsé par le moteur électrique. Il est conçu pour durer longtemps et s’auto-recharger. C’est un moteur qui est très respectueux de l’environnement.

Certains modèles sont équipés de la fonction « turbo » qui permet d’associer les deux moteurs. L’engin fournit ainsi de meilleures performances pour une consommation réduite. Cependant, il n’est pas très recommandé pour les longues distances en raison de son réservoir exigu et son poids élevé dû à sa batterie.

Pourquoi choisir le véhicule en fonction de la vignette ?

Le marché de l’automobile est en plein essor, occasionnant dans le même temps une montée du taux de pollution atmosphérique. C’est pour cela qu’il faut porter une attention particulière à la vignette anti-pollution lors de l’achat d’un véhicule d’occasion. C’est un autocollant identifiable à sa couleur et posé de façon visible sur le pare-brise des véhicules.

Elle permet d’identifier la classe atmosphérique des voitures par ses différentes couleurs. Ce certificat privilégie les véhicules moins polluants et encourage leur fabrication de ces derniers. En vous référant aux vignettes anti-pollution, vous pourrez acheter un véhicule 0 émetteur de déchets. Autrement dit, une automobile qui n’a aucun impact négatif sur l’environnement. Vous bénéficierez alors d’un certain nombre de privilèges.

En effet, les frais d’acquisition de la vignette des véhicules gros pollueurs sont largement au-dessus de ceux qui polluent moins. Par ailleurs, la durée de validité de la vignette et les frais de renouvellement sont nettement au profit des véhicules respectueux de l’environnement. Certaines voies sont même réservées uniquement aux véhicules 0 émetteurs de déchets.

Quelle vignette anti-pollution pour quel véhicule ?

En dehors des véhicules 0 émetteurs de déchets environnementaux, 5 classes de vignettes existent. Considérons la classification des véhicules selon qu’ils soient essence, diesel ou hybrides :

  • La vignette verte pour les voitures à 0 émission de déchets pour les véhicules 100 % électriques et à hydrogène ;
  • Classe 1 : Vignette violette pour les véhicules hybrides rechargeables ;
  • Classe 2 : Vignette jaune pour les véhicules à essence et diesel immatriculés entre 2010 et 2011 ;
  • Classe 3 : Vignette orange pour les véhicules à essence immatriculés entre 2005 et 2006 et diesel immatriculés depuis 2011 ;
  • Classe 4 : Vignette marron pour les véhicules immatriculés entre 2001 et 2005 ;
  • Classe 5 : Vignette grise pour les véhicules diesel immatriculés entre 1997 et 2000.

Les véhicules de plus de 25 ans ne peuvent porter de vignettes. Il faut savoir que plus un véhicule vieillit, plus il émet de déchets.

Les critères à prendre en compte lors de l’achat d’un véhicule d’occasion

Lors de l’achat d’un véhicule d’occasion, la vignette anti-pollution n’est pas le seul critère à prendre en compte.

Pensez à bien vérifier le nombre de kilomètres parcourus par le véhicule. Plus un véhicule a roulé, plus il risque d’avoir des problèmes mécaniques et donc d’émettre davantage de pollution.

Les moteurs diesel émettent généralement plus de particules fines que les moteurs à essence. Il est donc recommandé, pour une utilisation urbaine, de privilégier un moteur essence ou hybride plutôt qu’un moteur diesel.

Vérifiez l’état général du véhicule avant tout achat : carrosserie, freins, pneumatiques… Un entretien régulier permettra notamment au catalyseur et au filtre à particules (s’ils sont équipés) de remplir leur fonction correctement et ainsi limiter les rejets polluants dans l’environnement.

Tous les nouveaux modèles mis sur le marché depuis septembre 2019 respectent la norme Euro 6d-Temp, qui implique des seuils encore plus stricts concernant les émissions polluantes. Pour les voitures immatriculées avant cette date, pensez à bien vous renseigner sur la norme correspondante afin d’évaluer leur niveau réel d’émission polluant lorsqu’ils circulent en ville (source : https://www.ecologie.gouv.fr/vignette-critair-et-zones-faibles-emissions).

Pensez à bien rappeler que la manière dont vous conduisez votre véhicule peut aussi avoir un impact sur les émissions polluantes. Adopter une conduite plus douce et privilégier l’utilisation des transports en commun ou du vélo pour les trajets courts contribue à réduire votre empreinte environnementale.

Prendre en compte l’ensemble de ces critères lors de l’achat d’un véhicule d’occasion permettra non seulement d’être responsable vis-à-vis de notre planète, mais aussi de réaliser des économies à long terme sur son entretien.

Les alternatives aux véhicules polluants : véhicules électriques, vélos, transports en commun

Si l’achat d’un véhicule d’occasion est inévitable, il existe néanmoins des alternatives plus écologiques pour se déplacer en ville.

Les véhicules électriques sont une alternative de choix aux voitures polluantes. Ils ne rejettent pas de gaz d’échappement et sont silencieux lorsqu’ils roulent. Leur autonomie s’améliore aussi avec le temps, ce qui en fait une option pratique pour les trajets domicile-travail ou les courses du quotidien.

Le vélo, qu’il soit traditionnel ou à assistance électrique, est un moyen de transport non polluant par excellence. Il permet aussi de faire un peu d’exercice physique tout en évitant les bouchons et le stress liés au trafic routier.

Pour ceux qui n’ont pas besoin de leur propre moyen de transport personnel au quotidien, il y a toujours la possibilité d’utiliser les transports en commun. Les bus, trains et métros émettent moins de CO2 par personne que les voitures individuelles et contribuent ainsi à réduire l’impact environnemental global des déplacements urbains.

Si le choix du véhicule d’occasion doit être mûrement réfléchi afin de limiter son impact sur la qualité de l’air urbain, il faut des solutions alternatives telles que celles susmentionnées. Non seulement elles ont un impact positif sur l’environnement, mais elles contribuent aussi à améliorer la qualité de vie en ville.

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