Oubliez les files d’attente interminables et les salles de classe bondées : décrocher le code de la route n’exige plus forcément de passer par la case auto-école traditionnelle. Désormais, il est tout à fait possible de s’inscrire en candidat libre et de se présenter à l’examen en solo, sans intermédiaire. Une démarche qui séduit de plus en plus de candidats, à la recherche de flexibilité et de tarifs allégés. Voici comment s’y prendre pour passer le code de la route en toute autonomie.
Code de la route en candidat libre : mode d’emploi
Chaque année, des milliers de futurs conducteurs choisissent de préparer le code de la route en toute indépendance. Autrement dit : pas d’auto-école, on pilote de bout en bout ses démarches. Deux options coexistent aujourd’hui pour aborder cette épreuve :
Soit suivre une méthode structurée en révisant à travers une plateforme en ligne, qui propose souvent un code de la route gratuit, soit avancer en solitaire grâce à des supports personnels ou ressources accessibles sans frais. Dans les deux cas, il suffit ensuite de réserver une place dans un centre agréé pour l’examen.
Âge et conditions pour s’inscrire au code en candidat libre
Avant de programmer sa première feuille de réponses, quelques points à vérifier :
- Pour l’apprentissage anticipé de la conduite (AAC), il faut avoir au moins 15 ans.
- Pour la formule classique, le minimum requis est de 16 ans révolus.
Pourquoi miser sur la préparation en ligne ?
Les plateformes spécialisées offrent des arguments béton pour réviser efficacement :
- Accès à tous les thèmes officiels avec entraînements interactifs, quiz corrigés et examens blancs pour muscler ses connaissances
- Liberté totale : on révise quand on veut, où l’on veut, sur PC ou smartphone
- Des économies substantielles, en général de 250 à 400 euros, comparé à une auto-école classique
S’inscrire au code en candidat libre : le parcours détaillé
Voici comment se déroule l’aventure, étape après étape :
- Obtenir un numéro d’enregistrement préfectoral harmonisé (NEPH)
- Réserver sa session dans un centre agréé
- Se présenter à l’examen
Avant toute inscription, une demande doit être effectuée en ligne sur le site de l’ANTS pour générer son NEPH : c’est le sésame demandé à chaque étape du permis. Il s’agit généralement de remplir un dossier avec justificatifs sur le portail, puis d’attendre la réception du numéro, sauf si vous disposez déjà d’un NEPH lié à une ancienne inscription (il reste alors valable). Une fois le précieux identifiant en poche, cap sur l’étape suivante.
La réservation de la session d’examen s’effectue directement auprès d’un centre officiel (La Poste, SGS, Bureau Veritas, etc.). Le tarif est fixé à 30 euros, sans variation selon la date ou le lieu choisi. Le calendrier est souvent flexible, avec des créneaux parfois disponibles sous 48 heures. Le candidat reçoit rapidement une convocation, à présenter le jour J.
Pour l’épreuve, rien de compliqué à prévoir : la convocation imprimée ou sur smartphone, une pièce d’identité en cours de validité ou expirée depuis moins de deux ans. L’examen comporte 40 questions aléatoires. Pour le réussir, il faut décrocher au moins 35 bonnes réponses.
Gérer seul son inscription et ses révisions, c’est apprendre différemment, à la carte, sans payer de frais superflus. Cette autonomie demande de la régularité et un vrai engagement, mais elle a déjà séduit de nombreux candidats. Plus besoin de s’effacer derrière le groupe ou de filer à heures fixes ; preuve, une fois l’examen réussi, que la confiance dans son parcours individuel peut ouvrir, très concrètement, la route vers le permis.

